GLAIS-BIZOIN Si la Poste est aujourd'hui un véritable service public, elle le doit à un Costarmoricain Alexandre GLAIS-BIZOIN. Né à QUINTIN (22) en 1800 et décédé à SAINT BRIEUC en
1877, "c'est l'initiateur de la réforme postale", rappelle René HUGUEN, le président d'honneur de Club Philatélique Briochin, intarissable quand il évoque la mémoire de "cet homme attachant, en
avance sur son temps". Jusqu'au milieu du 19e siècle "le prix d'acheminement d'une lettre était fonction de la distance. La tarification postale était très complexe et les envois coûteux".
GLAIS-BIZOIN, lui, "s'est battu pour l'établissement d'un tarif unique, quelle que soit la distance, pour l'acheminement d'une lettre de même poids, dans toute la France". Républicain convaincu,
l'avocat de formation, fils et petit-fils de négociant en toiles, qui deviendra parlementaire, a quand même dû plaider durant une décennie pour faire admettre sa proposition de loi finalement adoptée
par la Chambre des Députés en 1847. "Il a essuyé de nombreux refus. Beaucoup l'on pris pour un fou" raconte René HUGUEN qui estime que si GLAIS-BIZOIN avait été écouté, la France aurait eu le timbre
la même année que l'Angleterre. Les livres d'histoire ont retenu le nom de l'Anglais Rowland HILL comme précurseur de la poste moderne en 1839. Pourtant "GLAIS-BIZOIN est le véritable père de la
réforme postale" affirme René HUGUEN. "Nous avons le droit et le devoir d'agir pour qu'il soit reconnu comme tel, comme il l'a déjà été par l'une des plus prestigieuses maison philatéliques, la
maison Yvert et Tellier".
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1947 |
Auguste PAVIE Rentré dans la métropole après dix-sept ans d'Indochine, dont un séjour ininterrompu de onze années au Cambodge, Pavie emmène avec lui un groupe de jeunes gens qui
formèrent à Paris une Ecole cambodgienne, devenue ensuite l'Ecole Coloniale. A peine était-il arrivé qu'il était pressenti par les Ministres de la Marine et des Postes pour une mission d'exploration
au Laos avec le titre de vice-consul. "A ce moment de nos difficultés avec la Chine et le Tonkin, il était nécessaire, écrit-il dans un de ses ouvrages, d'être renseigné sur les régions voisines de
nos premiers postes où les Pavillons Noirs étaient établis, où le Siam envoyait des soldats, installait des agents. Il était indispensable également de rechercher les voies de communications unissant
à l'Annam et au Tonkin, les pays dont nous revendiquions la possession. " SOURCES: |
Timbre n° Yvert 1063 émission : 28 mai 1956 retrait : 22 septembre 1956 tirage : 2.900.000 |
Saint-Yves Ce timbre devait sortir à l'origine le 19 mai 1953, pour célébrer le grand pardon annuel de Tréguier à la demande du président de la société philatélique
guingampaise. De plus cette sortie devait correspondre avec le 7° centenaire de sa naissance, mais le projet n'aboutit que 3 ans plus tard. Pour la maquette Charles mazzelin s'est inspiré de la
sculpture de la basilique de Tréguier. C'est une représentation traditionnelle de Saint Yves entre le riche et le pauvre. Né à Minihy-Tréguier, il poursuit des études à Paris, puis à Orléans. De 1280, a 1284, à Rennes il occupe la charge Vivant dans le dénuement, poussant la mortification à l’extrême, prêchant, confessant les malades, il meurt épuisé en 1303. Des miracles lui sont attribués ,et le duc de Bretagne intervient auprès de la papauté pour le faire canoniser le 19 mai 1347. Durant la guerre de succession de Bretagne (1341-1381), Charles de Blois, prétendant au duché, récupère son culte pour asseoir sa popularité face à Jean de Montfort au XVe siècle. Patron des avocats et de toutes les professions juridiques. source : http://www.ifrance.com/francoisM/ |
n° Yvert 1274 |
Ernest Renan Né à Tréguier (Bretagne), le 27 février 1823. source : http://www.academie-francaise.fr/ |
n° Yvert 1274 |
les macareux Les Sept Iles, la plus ancienne réserve naturelle de France Située au large de Perros-Guirec, en Côtes d'Armor, Les "Sept îles" représentent la réserve naturelle la plus importante de l'hexagone. Quarante hectares de terre sauvage réunissent 12 des 18 espèces d'oiseaux marins du littoral français.
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n° Yvert 1315 |
Dinan Citadelle médiévale située au fond de l'estuaire de la Rance, qui s'ouvre sur la Côte d'Émeraude entre Dinard et Saint-Malo, Dinan est encore aujourd'hui entièrement ceinte de ses remparts, les plus important (près de 3 kms) et les plus anciens de Bretagne. Dinan, ville et château, fut la propriété de la famille de Dinan jusqu'au XIIIe siècle, époque où les ducs s'en emparèrent. Jeanne de Penthièvre y résida pendant la guerre civile où se déroula un célèbre épisode courtois au cours duquel, pendant un siège, Bertrand du Guesclin et Thomas de Canterbury entrèrent en lice et se livrèrent à des joutes devant les murs de la ville. La cité a connu, tout au long des siècles, une intense activité commerciale grâce notamment à son port, relié au coeur de la ville par la fameuse rue du Jerzual. Les rues du vieux Dinan, dont les noms illustrent les anciennes corporations, sont bordés de maisons à pans de bois aux pignons aigus, aux étages à encorbellement, aux porches de bois, témoignages des XV et XVI e siècles, ainsi que d'hôtels Renaissance et de hautes demeures du siècle des Lumières. Un véritable voyage dans le temps |
Bertrand Du Guesclin
Né à La Motte-Broons, au sud de Dinan, batailleur et du laideur légendaire, celui qui devint connétable de France et de Castille en 1370 fut une des grandes figures du Moyen-Age. Il participa activement à la guerre de Succession de Bretagne, prenant le parti de Charles de Blois, puis il se mit au service du roi de France et lutta contre les Grandes Compagnies ( bandes de pilleurs) et l'envahisseur anglais. Il mourut pendant le siège de Châteauneuf-de Randon. Il eut 4 sépultures : une à la basilique Saint-Denis, près du roi de France, une au Puy, une à Clermont-Ferrand et la dernière à Dinan, la seule demeurée inviolée. Le cénotaphe où repose son coeur, se trouve à l'église Saint-Sauveur de Dinan. (source : http://www.rennet.org) |
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Pleumeur Bodou C'est le 11 Juillet 1962 que pour la première fois fût établie entre les USA et l'Europe une liaison télévisée en direct. Ce premier exploit technique fut réalisé
dans des conditions techniques extraordinaires. Grâce à la station de réception française installée à Pleumeur-Bodou ces images furent captées pour être rediffusées sur le réseau de la RTF.
Aujourd'hui installé dans la « grande oreille » de Pleumeur-Bodou, le Musée des Télécommunications constitue pour les amateurs de satellites un pèlerinage à la source de la télédiffusion par
satellite. Une boule de 64 mètres de diamètre. source : http://www.telesatellite.com
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1972 |
Saint-Brieuc La cathédrale de Saint-Etienne fut construite vers 580, sur un marécage que le seigneur avait donné à Brieuc. Ce "cadeau piège" ne l'a pas empêché de bâtir cet
édifice sur un terrain très humide. La cathédrale Saint-Etienne fut incendiée puis reconstruite vers 970. Il fallut 278 ans pour la rebâtir. Mais en 1346, les anglais occupèrent la ville et saccagèrent cet édifice. Alors le coeur fut reconstruit en moins de 3 ans de 1354 à 1357, par le vieil Évêque de Montfort. La façade est composée d'une nef, reconstruite en 1712-1715 et de 2 tours. Si vous venez la visiter vous pourrez y voir la statue de Saint-Yves et les ossements de Saint-Etienne ainsi que ceux de Saint-Brieuc. source : http://resonet.scolanet.org |
1983 |
Le Vélocipède 1842 : naissance de Ernest Michaux à Saint Brieuc (22) 1869: face au succès, les frères Michaux font appel à des sous-traitants. Ainsi, 500 vélocipèdes sont commandés au fabricant britannique de machines à coudre de Coventry, Josiah Turner. La guerre franco-prussienne obligera le fabricant à vendre les vélocipèdes sur le marché intérieur, ce fut un autre succès! |
N° Yvert : 2452 |
Fulgence Bienvenue Fulgence Bienvenüe est connu comme "le père du métropolitain". Bien que latiniste et helléniste, il entre à l'Ecole polytechnique en 1870, puis à l'Ecole des ponts
et chaussées en 1872. Il entame alors une carrière de cinquante huit ans, durée exceptionnellement longue pour une carrière d'ingénieur. Son premier poste, à Alençon, est une annonce de sa
spécialisation future, puisqu'il s'occupe de la construction des chemins de fer. Mais sa carrière manque de se terminer six ans plus tard, suite à un tragique accident du travail, qui le laisse
amputé du bras gauche. Outre ses fonctions au métropolitain, Bienvenüe assure, à partir de 1911, la direction du service de la voie publique, de l'éclairage et du nettoiement. C'est alors que la guerre met en évidence le rôle primordial que peuvent avoir les voies d'eau pour l'économie de la région parisienne. En 1917, Bienvenüe devient directeur du Service du port de Paris; il doit étudier les travaux à exécuter tant sur les canaux municipaux que dans la région parisienne. Il dirige divers travaux dans ce domaine, tout en poursuivant l'extension du réseau métropolitain. A 82 ans, en 1932, après avoir obtenu plusieurs prolongations d'activité, il prend une retraite bien méritée. Il peut alors retourner à ses premières amours et se consacrer à la lecture des auteurs grecs et de ses deux philosophes préférés, Pascal et Descartes source : http://www.enpc.fr
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n° Yvert : 3286 |
l'Epagneul Breton Au XIXéme siècle, les anglais éprouvent un engouement pour la chasse au pays des Monts d’Arrée. La renommée de ce nouvel Épagneul dépasse bientôt sa région natale de Fougères d’autant qu’en 1896, Le Vicomte de Pontavice le présente à l’exposition parisienne dans la catégorie " Épagneuls divers " L’engouement pour ce chasseur va s ’accélérer avec l’inscription pour la première fois de l’Épagneul Breton, " boy ", au LOF en 1991.En 1904, Max de Callac est couronné à l’exposition de Paris puis, le Club de l’Épagneul Breton est créé à Loudéac en 1907 avec, à sa tête, Le Vicomte de Pontavice, bien sûr. Dans les années " trente ", la " queue courte naturelle ", caractéristique considérée jusque là comme la preuve patente de la pureté de la race, cessa d’être un impératif alors que la question de la taille donna lieu à de violents pourparlers jusqu’en 1938. Le premier standard est rédigé en 1908 puis revu définitivement en 1938.Près de cinquante ans d’affinement ont été nécessaires aux amateurs de l’Épagneul Breton
pour faire de leur merveilleux petit protégé, le plus célèbre des chiens de chasse français. source : http://www.frenchtoutou.com/groupe7/epagneulbreton/origine.htm |
date d'émission : 12.11.07 Auteur: Pierre-André Cousin
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Le Cap Fréhel Le cap Fréhel fut éclairé à partir de 1695, sur les plans du Stiff et, sur les conseils de Vauban, un phare (voir à gauche) constitué de deux tours tronconiques accouplées fut érigé sur la pointe du cap. Edifié par les autorités de Saint Malo, l'entretien du phare ne fut pris en charge par l'état qu'en 1793. En 1845, une autre tour fut construite par Léonce Reynaud sur le cap en remplacement du premier phare. Allumé le 1er mai 1847, le nouveau phare fut maintenu en service jusqu'à sa destruction par les Allemands à la libération. On peut encore voir sur le cap les traces laissées par les constructions militaires des occupants allemands. La construction de l'établissement actuel débuta en décembre 1946. Le nouveau phare fut allumé le 1er juillet 1950. |
le Grand Léjon Le phare semble à première vue composé de deux plates-formes, et ce n’est pas qu’une impression. La construction d’une tour sur cet îlot rocheux situé à neuf milles au large de Saint-Quay-Portrieux est plus que délicate et se déroule en deux temps. Dangereux écueil
Mais l’appel des usagers reste soutenu. Une cloche à vague fonctionnant grâce à un système d’horlogerie est installée en 1888, afin de déclencher automatiquement une sonnerie indiquant la proximité des terres. Le Grand-Léjon fait ainsi partie de la vingtaine de rares phares de la Manche équipés avant le XXe siècle. Anne LESSARD
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